L'article du mois de Mai

En ce mois de Mai, nous allons nous intéresser à la fameuse marque des frères BENTLEY et à leur épopée. C'est notre Ami Michel qui en possède une "magnifique" et c'est lui qui nous a permis de nous y intéresser.

Alors, une fois de plus suivez le guide !

Tout le monde connaît la Marque BENTLEY mais son créateur, Walter Owen BENTLEY (1888-1971 ) est beaucoup moins connu...
Né dans une famille aisée de Londres, il fait de brillantes études au Clifton Collège de Bristol où il décroche son diplôme d'ingénieur et poursuit sa formation dans le dessin industriel, la fonderie métallique et la fabrication de machines complexes à Doncaster à la Great Northen Railway, constructeur de locomotives.
Mais avant de s'intéresser à l'automobile, c'est la moto qu'il affectionne et devient même pilote au volant d'une REX en 1909.
En 1912, il fonde sa première société avec son frère, BENTLEY and BENTLEY, dont l'objet est la revente de véhicules français qu'il préparera avec des pistons en aluminium et des arbres à cames retaillés. Cette première expérience va le conduire auprès de Rolls Royce et Sunbeam qui vont adopter ses pistons en aluminium.
Pendant la guerre, c'est l'armée qui lui commandera ses premiers moteurs : BENTLEY ROTARY 1 qui sera suivi en 1918 du BENTLEY ROTARY 2 qu'il créera entouré d'une équipe d'ingénieurs.
Après la guerre, les frères BENTLEY crée en 1919 BENTLEY MOTORS À CRICKLEWOOD et créent trois prototypes avec un moteur 6 cylindres en ligne de 3 litres, XP1, XP2 et XP3.
Les frères BENTLEY souhaitent alors se faire connaître grâce aux courses et en 1923 une 3 litres l'emporte aux 24 heures du Mans.
A partir de 1925, les BENTLEY Boys commencent à construire leur légende...
Ils décident de mettre au point une voiture de prestige et de la commercialiser. Pour cela, il fait appel à Clive Gallop, un ancien aviateur, qui met au point un moteur 3 litres qui compte quelques belles innovations : un arbre à cames  en tête commandant 4 soupapes par cylindre, deux chambres de combustions hémisphériques, deux carburateurs synchronisés et deux bougies par cylindre.
Franck Clément, pilote d'essai est embauché afin de tester la nouvelle BENTLEY 3 litres sur la piste de Brooklands. Elle y fait forte impression et la participation de plusieurs de ces véhicules à de nombreuses courses s'achève par de très bons placements.

Mais malheureusement, BENTLEY n'est pas une entreprise florissante et c'est en 1924, que BARNATO, un riche diamantaire, en prend le contrôle.

Walter Owen BENTLEY devient un simple employé dans la firme qu'il a créée. La crise de 1929 aura raison de la firme que BARNATO ne peut plus renflouer... Le 10 juillet 1931, la marque est mis en liquidation et c'est ROLLS ROYCE, son concurrent qui reprend la société. C'est alors que Walter Owen BENTLEY se retrouve « placardisé » et n'a plus son mot à dire pour la conception des prototypes de sa propre marque !
C'est seulement en 1935, que Walter Owen BENTLEY sera libéré de son contrat avec ROLLS ROYCE et sera intégré, avec toutes son équipe d'ingénieurs qui l'a suivi, chez LAGONDA.
Pendant la guerre, BENTLEY restera chez LAGONDA et, visionnaire, travaillera sur un nouveau moteur de 2.6 l capable de sortir 105 chevaux.
A son tour, LAGONDA rencontre des difficultés financières et est reprise par David BROWN qui a racheté ASTON MARTIN. Le nouveau moteur mis au point par la nouvelle équipe équipera toutes les autos de route et de course et gagnera finalement les 24 heures du Mans en 1959.
En 1959, BENTLEY rejoint Armtrong SIDDELEY mais sa conception d'un nouveau moteur jugé trop cher à réaliser ne sera jamais produit. Cette firme abandonne la fabrication d'automobiles et se tourne vers des activités aéronautiques.
Walter Owen BENTLEY prendra alors sa retraite et deviendra Président du BENTLEY DRIVER'S CLUB jusqu'à sa mort en 1971.

C'est ainsi que s'achève cette magnifique épopée digne des meilleurs films...

L'article du mois de Février

Bienvenue sur l'article du mois de Février ; nous allons nous intéresser à la mythique "Coccinelle" et à son histoire riche en rebondissements.

Nos amis, Bernard et Nicole, en sont les heureux propriétaires et bien d'autres...

Suivez le guide !

La Volkswagen "Coccinelle" est la première automobile construite par le constructeur allemand Volkswagen (qui signifie voiture du peuple en allemand).

Produite en 1938, elle est conçue par l'ingénieur autrichien Ferdinand Porsche à la demande du chancelier Adolf Hitler alors à la tête du 3ème Reich allemand.

Outil de propagande pour le régime national-socialiste, elle devient remarquable dans le monde de l'automobile pour sa diffusion et sa longévité.
Elle dépasse, le 17 février 1972, le record de vente des véhicules vendus détenu par la Ford T avec plus de 21 millions d'exemplaires vendus à travers le monde.
Différents types ont été construits (1100, 1200, 1300, 1500 et 1600) en rapport avec la cylindrée des différentes motorisations.
En raison de ses formes très rondes, elle est souvent surnommée affectueusement «le scarabée» notamment en Angleterre et « la coccinelle » en France.
Créée en 1938, elle ne fut commercialisée qu'en 1946 en raison de la guerre.
Un peu d'histoire nous apprend que dès 1933, Adolf Hitler souhaite faire de l'industrie automobile le fer de lance de sa politique.
Alors que Ferdinand Porsche est âgé de plus de 50 ans, qu'il vient de quitter Daimler pour monter son propre cabinet d'étude avec l'idée de créer sa propre marque, il a lui aussi le souhait de proposer une automobile bon marché pour les masses populaires.
Il définit le cahier des charges suivant : moteur à l'arrière, châssis poutre, roues indépendantes et barres de torsion.

Il s'associe avec NSU et développe un 4 cylindres à plat développant 30 ch pour atteindre 115 km/h.

Les lignes de ce prototype s'arrondissent et s'abaissent. Mais NSU le lâche trop préoccupé à construire des motos et c'est le dictateur, Adolf Hitler, qui signe un contrat avec Ferdinand Porsche et finance cette nouvelle voiture afin « de permettre au peuple d'accéder à la mobilité individuelle ». Hitler fixe son prix maximum à 1000 Reichsmarks pour être accessible au plus grand nombre. L'achat  d'un  véhicule  se faisait par

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souscription, chaque acheteur épargnant sur un livret spécial jusqu'à concurrence du prix fixé par L’État. Les acheteurs seront malheureusement floués à l'arrivée de la seconde guerre mondiale, les outils de production étant réquisitionnés par les militaires...

L'entrée en guerre de l'Allemagne interrompt tous ces projets.

A la fin de la guerre, un jeune officier britannique mandaté par les alliés, s'évertue à remettre en marche les chaines de montage endommagées par les bombardements. L'état-major des forces d'occupation lui passe commande de 20 000 véhicules. Cependant, c'est Heinrich Nordhoff qui relance le production de la Coccinelle et qui mettra en œuvre un excellent service après-vente qui contribua à son succès.

Dès sa commercialisation, le succès de la coccinelle est phénoménal et une grande partie de la production part aux États Unis. Les femmes américaines apprécient particulièrement ce modèle, plus coquet et maniable que les grosses cylindrées.
Le véhicule est largement diffusé au Brésil, en Afrique du Sud et au Mexique.

La production de la Coccinelle d'origine s'arrêtera d'abord en Europe en 1970 et dans le reste du monde en 2003. Le longévité de ce véhicule est exceptionnelle. De "nouveaux" modèles seront néanmoins commercialisés.

Son immense succès commercial est dû à ses qualités techniques mais aussi grâce à sa médiatisation. Elle fut la vedette des studios Walt Disney avec la série « un amour de coccinelle ».

Elle fait aussi de nombreuses apparitions au cinéma et à la télévision dans « the arrival », « Transformers » ou « Bumblebee ».

La fabrication de la coccinelle et de toutes ses déclinaisons s'interrompra en 2019.

En décembre,  nous nous sommes intéressés à la  DeLorean  que nos amis Hugues et Bénédicte ont acquis récemment. Hugues a souhaité apporté plus de précisions sur l'historique de sa superbe voiture, Hugues la parole, ou le plutôt le stylo est à toi...

John Zacharie DeLorean (né le 06 janvier 1925 - mort le 9 mars 2005) était le fils d'un immigré Roumain.
Il fait ses études à l'Université ''Lawrence Institute of Technologie'', reconnue pour la qualité de ses designers. Il en sort diplômé en Ingénierie Mécanique.
Il continue ses études à la ''Chrysler Institute'' d'où il sera diplômé Ingénieur en Automobile. Dans le même temps, il suit aussi des cours du soir à l'Université du Michigan pour obtenir un MBA en 1957
Après avoir été le Patron de Pontiac en 1965, (ou il conçoit et fabrique les 1er ''Big Bloc'' : les Pontiac Le Man, la GTO et la Firebird) puis de Chevrolet en 1969, il deviendra en 1972 le plus jeune vice-président de General Motors.
Il élabore, en voulant damer le pion à Porsche, celle qui s'appellera plus tard la DMC 12 en référence à la voiture devant être vendue $12 000 (mais qui en coutera au final $25 000).
Elle devait être équipée de tous les organes de sécurité actuels (pare-chocs et châssis à déformation, freinage supérieur, protections du passager...).
Il choisit Colin Chapman (Lotus) pour le châssis et la suspension issus de la Lotus Esprit,
et Giorgetto Giugiardo (Italdesign) pour la ligne, en conservant les portes papillon qu'il voulait avoir.
John Delorean veut réaliser ''La Voiture Morale'', axée sur la sécurité et l'environnement, et dont les matériaux choisis (acier inox) seraient un gage de longévité.
Ce principe de durabilité était en opposition totale avec les grands constructeurs GM et Ford, dont l'objectif était de vendre aux clients, un véhicule neuf tous les cinq ans !
Le projet est donc refusé par la direction générale de GM, et il part en 1975, pour fonder sa propre marque, DMC ''DeLorean Motor Company'', qui devait à l'origine s'appeler DSV, pour ''DeLorean Safety Vehicle''
Une 1ere levée de fonds lui permet de réaliser les prototypes en Mars 1976, de la DMC 12.

J. Z. DeLorean devait construire ses voitures à Porto Rico ou il avait trouvé des aides financières. L'Irlande du nord, dans un marasme économique total, lui fait alors un pont d'or en lui offrant une subvention de plus de Cent Millions de Dollars pour réaliser son site de production.
L'usine de 61 000m² est construite à partir de mars 1978 et la production débute en 1981, le premier modèle sortant le 21 janvier 81, de l'usine DeLorean Motor Company (DMC) de Dunmurry, banlieue de Belfast ou travaillent 2 500 personnes.
L'étude d'origine proposait l'utilisation d'un moteur à piston rotatif (de type Wankel), monté à l'arrière. Mais la Société COMOTEUR qui produit ces moteurs, arrête la production.
Le premier prototype sera équipé d'un 4-cylindres Citroën, qui se révèle insuffisamment puissant.
la solution retenue se porte finalement sur le moteur V6 PRV à injection (élaboré par Peugeot, Renault, Volvo), qui est déjà homologué aux États-Unis, et qui répond notamment aux drastiques normes
anti-pollution.
Les premières voitures qui arrivent aux USA sont mal assemblées car la main d'œuvre embauchée était inexpérimentée dans le domaine de l'automobile. Il faut donc les démonter partiellement et les réassembler dans des ''Quality Center'' ouverts à cet effet.
DMC prend une mauvaise image de marque et pour y pallier, offrira 5 ans de garantie !
Dans le même temps, une première crise pétrolière fait préférer aux Américains, les petites voitures Japonaises aux autos trop gourmandes.
Le 19 octobre 1982, il est arrêté pour trafic de stupéfiants (25 kg de cocaine pour $24 millions) trafic qui devait pallier les difficultés financières de l'entreprise. Il est libéré en Aout 84 à la suite d'un non-lieu, l'affaire ayant été montée de toutes pièces par le FBI pour le faire tomber.

Cet épisode fait bien sûr penser à l'aventure de Preston Tucker en 1949.
Fin 1982 la DMC fait faillite et cesse toute activité. La centaine de DMC-12, partiellement assemblées, est terminée et vendue sur le marché jusqu'en 1983 par la société Consolidated International,.
 

Seulement 8 300 à 8 500 (selon les sources) ont été produites et il en resterait à ce jour, environs 5 200 dans le monde, dont plus de 80% aux US.

Anecdote et Filmographie: La "Compagnie Américan Express" désirait vendre une centaine de DMC-12 plaquée Or 24 Carats. Seulement deux ont été vendues au prix de : 85 OOO$. La première a été acquise par Roger Mize, le Président de la "Snyder National Banque". La voiture a résidé pendant une vingtaine d'années dans le hall de la banque et porte le numéro VN "4301". L'autre fut acquise par un entrepreneur, Sherwood Marshall et porte le numéro VN "4300". Le texan, Stephen Wyne rachète la marque DMC et le stock de pièces détachées en 1995. L'entreprise basée dans la banlieue de Houston, assure le remplacement et la livraison de pièces détachées originales ainsi que la recréation de pièces sur mesure pour les propriétaires de DeLorean DMC-12. Plusieurs distributeurs sont présents en Europe. La nouvelle popularité de la DeLorean DMC-12 est due à la trilogie : Retour vers le futur (1985-1990), où elle sert de machine à remonter le temps. Dans le premier film, le Dr Emmett Brown (interprété par par Christopher Lloyd, inventeur de la machine à remonter le temps, indique avoir choisi la DeLorean, pour sa carrosserie en acier inoxydable mais également pour sa beauté. Selon ses dires : "Quitte à voyager dans le temps au volant d'une voiture, autant en prendre une qui ait de la gueule". On peut également en voir dans les séries : " Cold case, Alerte Cobra, deux flics à Miami...", dans les films : " Demain, on se marie, Albert à l'Ouest", dans un film publicitaire français pour Bénénuts de 2011, dans un sketch de ''Made in Groland'' , dans le film ''The Last Man on Earth'', et dans le film '''Ready Player One'', de Steven Spielberg de mars 2018.


Fiche Technique :

Coupé Sport 2 portes, 2 places ; Carrosserie fibre de verre et Acier Inox Brossé
Longueur : 4,22m ; Largeur : 1,85m ; Hauteur : 1,14m ; Poids : 230kg
Moteur : V6 PRV en Aluminium en position centrale AR. Cylindrée :2 851cm3, 2 Arbres à cames en tête
Essence avec injection électronique Bosch K-Jectronic
Puissance 130 cv - Couple 22 m/kg à 2 750 T/mn
Boite de vitesse : Manuelle 5 rapports ou Option Automatique ZF à 3 Rapports
Transmission : Propulsion - 4 Roues indépendantes
Vitesse maxi 201 km/h
Accélération : 0 à 100 km/h en 9,5 s
Freins: 4 disques hydrauliques
Vitres électriques - Air Conditionné et Radio-Casettes Stéréo avec 4 haut-parleurs
Consommation : 10à 15l/ 100km
La DMC-12 passe de 0 à 100 km/h en 8,8 secondes en boite manuelle, et en 10,5 secondes avec la boite de vitesses automatique, chiffre mesuré par le magazine Road & Track.

Les voitures de collection de l'avant-guerre

Pour ce mois d'avril 2020, période exceptionnelle de confinement, je vais vous parler des véhicules de collection d'avant-guerre ; en quelques mots, l'épopée de l'Automobile...


Je vous propose un petit retour sur l'épopée de l'automobile à ses débuts. Les véhicules d'avant-guerre et leur design particulièrement élégant, pour les modèles de luxe et les prototypes des constructeurs, nous ont laissé de remarquables photos. Mais commençons par le début de l'aventure :

C'est grâce à la révolution industrielle du XIXème siècle que tout a commencé !
Ainsi, le moteur à explosion a favorisé l'essor de l'automobile à grande échelle. Cette révolution a fait surgir des trésors de technologie. La France était alors le berceau de la fabrication automobile de luxe.
Au début du XIXème siècle, la France comptait près de 2000 constructeurs automobile ; en 1902, il n'en restera que 185. La première grande marque qui s'est fait connaître du grand public sera DE DION BOUTON avec son mono-cylindre qui sera produit à plus de 2000 exemplaires.
DE DION BOUTON fournira par ailleurs les moteurs de plus de 50 marques de véhicules automobiles comme DELAGE, LATIL, ou RENAULT.
DE DION BOUTON sera rapidement dépassé avant la première guerre mondiale par PANHARD ET LEVASSOR, RENAULT et d'autres marques.
La première guerre mondiale ayant fait des ravages chez les constructeurs automobiles souvent réquisitionnés pour « l'effort de guerre », c'est grâce à la mise en oeuvre des premières chaînes d'assemblage automobile novatrices incluant le taylorisme que l'industrie automobile a été relancée.

Dans les années 20, les autos se modernisent et se crée ainsi une réelle différence entre le « haut de gamme » et les voitures dites « populaires ». CITROEN et PEUGEOT se lancent alors dans des modèles populaires comme le FORD T qui est à son apogée.

L'entre deux-guerres est souvent considéré comme « les années folles » de l'automobile. On parle alors des marques comme DELAGE, DELAHAYE-BELLEVILLE, BUGATTI, TALBOT, HISPANO-SUIZA et bien d'autres...

En France, PEUGEOT inonde alors le marché avec ces types 190,201,301 et 401 et chez CITROEN, les types B14,C4, C6 et chez RENAULT, les types NN ou KZ par exemple.
Dans les années 30, les modèles construits à grande échelle, les plus emblématiques et les plus populaires seront la TRACTION AVANT chez CITROEN et la 402 chez PEUGEOT.

Après la crise de 29, les innovations techniques explosent avec par exemple, les freins hydrauliques au détriment des freins à câbles, des moteurs culbutés et non plus latéral et les 4 cylindres au lieu de 6.

Parallèlement, le « design » des véhicules est plus « travaillé » et devient très aérodynamique, comme par exemple la fameuse PANHARD DYNAMIC, véhicule avant-gardiste à moteur sans soupape, 3 places à l'avant et un volant central. On peut noter aussi que DELAGE, DELAHAYE et SALMSON ont utilisé ce genre de design jusqu'à l'après-guerre vers 1948.
Notre ami et ancien adhérent, Daniel BIETRY, avec qui le Club Estérel Auto Légende est resté en contact, nous a communiqué de magnifiques photos des plus beaux spécimens des automobiles d'avant-guerre ; nous vous en laissons la primeur...

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